Vers une ataraxie numérique

Épicure assimilait le bonheur à l'ataraxie, une vie sobre en plaisirs qui ne répondent pas aux besoins naturels et nécessaires. Il est peut-être temps de partir à la recherche d'une certaine ataraxie numérique, qui consisterait à se demander ce qui est nécessaire, utile, même agréable. Réévaluer ce dont nous avons besoin et en faire des outils conviviaux qui rendent autonomes et heureux, qui ne soient pas des instruments d'asservissement, de contrôle ou d'addiction.